Archive pour avril 2009

Twilight -Post 2- : Death, the Maiden, and the Ego-Skin

28 avril 2009

The “light-er” side of Twi-light reveals the importance, in the fantasy genre, of the matrix of “supernatural proximity.” It is represented here by the vampire world. These new millennium vampires get involved with human beings, are not afraid of light, do not all eat human flesh, do not sleep in coffins and are sensitive to environmental issues. Their turn-of-the-century pop looks (sculpted hair, coloured contact lenses, vintage clothes) would make count Dracula turn green with envy. Proximity provides the readers with the possibility of playing on a whole range of positions, allowing them to travel through simulated universes, where reality is different by only a single change of rules that authorizes all sorts of discrepancies: here, immortality makes it possible to revisit mortality.

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Twilight -post 2- : la jeune fille, la mort et le moi-peau

28 avril 2009

Le côté plus « light » de Twi-light révèle l’importance, dans le genre du merveilleux (fantasy), de la matrice du « surnaturel de proximité ». Elle est figurée ici par la vampirie. Les vampires du nouveau millénaire se mêlent aux humains, n’ont pas peur de la lumière, ne mangent pas tous de la chair humaine, ne dorment pas dans des cercueils et sont écolo-sensibles. Ils sont relookés façon pop 2000 (cheveux sculptés, lentilles de contact colorées, vêtements vintage,..), à en faire pâlir d’envie le conte Dracula. La proximité donne la possibilité de jouer sur le curseur des repères, permettant aux lecteurs de traverser des univers simulés, où seule une règle change de la réalité, mais autorise toutes sortes de décalages : ici, l’immortalité permet de revisiter la mortalité. Le champ du surnaturel laisse les héros tester les limites du sentiment amoureux (loyauté, fidélité, sexualité,…) tout en n’en prenant pas tous les risques. Il leur fait redécouvrir le vocabulaire de l’amour fou, à travers Edward Cullen notamment : « I’ve never wanted a human’s blood so much in my life » ; « You’re like my own personal brand of heroin ». Quand il avoue : « I still don’t know if I can control myself », il touche à une angoisse intime que tout adolescent peut reconnaître aux tréfonds de lui-même.

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